Le contenu des chansons du rap ivoire a alimenté les débats sur la toile. Des publications sur les réseaux sociaux tendent à faire penser que les rappeurs doivent véhiculer des messages engagés et pas seulement viser le volet commercial. Face à cela, Elow’n du groupe Kiff No Beat a réagi.
La musique en Côte d’Ivoire subit beaucoup critiques actuellement. Des voix parmi lesquelles Burna Boy (rappeur nigérian) décrient le contenu des chansons et appellent à une prise de conscience pour des prises de positions plus engagées. Mais Elow’n, l’un des 5 loups du groupe Kiff No Beat, semblent ne pas partager cet avis.
Il en veut pour preuve, le degré d’attention qu’a généré certains titres. Pour lui, si les mélomanes souhaitaient recevoir des conseils, ça se saurait. Aussi, il affirme qu’il y a des personnes bien indiquées dans la société pour jouer ce rôle là. Ce n’est pas le leur.
« Tu fais 7 millions de vues avec « KPÔCLÉ DE 200 200 » et un million de vues avec « YAKA DORMIR » (un son où tu donnes des conseils).
En conclusion, le public a plus besoin de danser que d’écouter des conseils. Laissez donc les gens s’enjailler. On ne va pas faire travail des imams dans nos rap. On ne va pas arrêter de faire le genre de musique qui donne des millions de vues et des concerts à cause du point de vue de 2 ou 3 intellos qui veulent qu’on donne des conseils à la population. Vous écoutez conseil ? Avancez là ! Si vous écoutez conseil commencez à streamer », a déclaré le rappeur.
Source : Tembo Média .